Parce qu'au plus beau jour d'une vie redonnée
elle dut maîtriser, au risque de se perdre,
ce vertige de l'inespéré, cette soif de l'immensité,
la rigidité de l'aiguille et la mouvance de l'étoffe
lui ouvrirent la porte de la métamorphose.

Alors, du bout des doigts, tout fut possible :
emprisonner l'imaginaire, suspendre l'éphémère
et se lover dans la tendresse et l'extase
de l'enfance réofferte, là-haut, dans la maison
au dessus de la mer


Comme le laissent entendre ces quatrains, c'est au retour d'une épreuve que naquit et s'épanouit cet art de travailler les étoffes...
Quelques expositions sous le pseudonyme de Midjana pour rester dans sa discrétion instinctive, beaucoup de dons amicaux, jamais de commerce, pour offrir au regard ces compositions dont le diaporama reflète la multiplicité.